Féminismes et « convergence des luttes » au temps de la Covid-19 et de la <i>cancel culture</i>

Le mouvement de r&#233;appropriation des espaces physiques et virtuels parole pour d&#233;noncer les injustices ceux qui commettent a pris formes multiples : l&#8217;occupation places publiques &#224; la lib&#233;ration contre violences syst&#233;miques, sexistes racistes en particulier, via mouvements comme #MeToo #OnVeutRespirer. Les f&#233;minismes contemporains s&#8217;inscrivent ainsi dans un contexte mobilisation caract&#233;ris&#233; par d&#233;fiance vis-&#224;-vis d&#8217;une d&#233;mocratie repr&#233;sentative per&#231;ue confisqu&#233;e &#233;lites horizon &#171; convergence luttes &#187; ne recomposant pas l&#8217;h&#233;g&#233;monie d&#8217;un crit&#232;re ou id&#233;ologie. Comment, au sein soci&#233;t&#233; fran&#231;aise contemporaine, l&#8217;entrecroisement urgences &#233;cologique, sociale sanitaire questionne-t-il le rapport l&#8217;engagement, particulier f&#233;ministe ? Cette interrogation est appr&#233;hend&#233;e partir enqu&#234;te qualitative, men&#233;e juillet 2019 ao&#251;t 2020, aupr&#232;s plus 120 responsables associatifs f&#233;ministes, anti-racistes, &#233;cologistes, antisp&#233;cistes, justice et/ou lutte pauvret&#233;, mais aussi d&#8217;activistes avec affiliations plurielles fluides. Apr&#232;s avoir abord&#233; mani&#232;re dont question du faire commun se pose l&#8217;&#232;re Covid-19 controverses autour cancel culture &#187;, nous examinerons comment sont mis l&#8217;&#233;preuve l&#8217;horizon &#233;mancipation partag&#233;e une interd&#233;pendance apais&#233;e.